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Amélie Gamblin

Qui suis-je ?

Je m’appelle Amélie Gamblin et je suis Artiste Auteur.

Toute mon enfance, j’ai été bercée par la voix de mon grand-père me soufflant que j’allais être artiste plus tard, comme une prémonition. Ces encouragements m’ont poussé à demander de nombreux stages dans des médias très différents et tous ces enseignements m’ont fait grandir. Étrangement, l’Art n’est pas du tout une passion chez moi, c’est un moyen de m’exprimer, une langue que je comprends. Ma passion est tout ce qui stimule mes sens, mon imaginaire. Ainsi, la lecture a une place très importante dans ma vie depuis mes 11ans, lorsque j’ai découvert Harry Potter. Lire c’est rêver, vivre des aventures extraordinaires sans risque, créer des liens et voyager. J’ai vécu tellement de voyages à travers d’autres yeux…

J’ai été handicapée très jeune, enfermée dans un corset et mes seules échappatoires étaient ces moments d’évasion. Mais ce n’était pas assez car je ressentais le besoin de mettre en image ou en vibration, grâce au son de ma voix ou de mon piano, ces mots qui me permettraient de partir dans un tout autre univers.

Pendant mes jeunes années d’adulte, j’ai décidé de partir non pas dans l’Art mais dans la robotique en faisant de la microtechnique. Là-bas, j’ai fait un pari avec une amie, décidant qu’en un an nous saurions dessiner. Elle m’a offert le livre de Sandrine Gestin que nous recopions sans cesse et la voix de mon grand-père trottait tout le temps dans ma tête, m’incitant à tenter l’aventure de ce monde qu’est l’illustration. J’ai tenté les Beaux-Arts, qui m’ont retenue immédiatement. Là-bas, étrangement, je n’ai pas du tout appris ce que je voulais mais j’ai compris que je voulais être Photographe et Illustratrice. J’ai donc pris mon courage à deux mains, je me suis lancée pendant mes études et j’ai été faire un stage chez Sandrine Gestin puis chez beaucoup d’autres artistes.

Là a commencé une aventure que je n’aurais jamais pu espérer aussi belle. J’ai rencontré des personnes extraordinaires qui m’ont proposé des projets passionnants, j’ai donné des cours d’art mais aussi de photographie qui se complètent très bien avec l’illustration. J’ai fait plusieurs centaines de projets par an en plus de 10ans qui m’ont tous fait rêver pour des particuliers, le monde de l’édition et de la musique.
C’est assez compliqué au bout d’un moment de trouver des formations mais grâce au covid, les formations sont devenues immatérielles et nous ont offert des opportunités passionnantes. Ces dernières années, je me suis formée jusqu’à commencer des formations 3D pour les importer dans mes illustrations. Le monde de l’Art est en continuel mouvement et nous pousse à nous exprimer d’autant plus en nous questionnant sur le lien de notre imaginaire et le regard que nous portons sur le monde.

Pendant toutes ces années, j’ai exposé, mais je préfère créer pour des supports que nous pouvons toucher, ressentir, en quittant les murs pour être à portée de main. J’aime cette idée que l’Art est vivant et qu’il restera intemporel.

Je remercie du fond du cœur toutes les personnes qui me permettent de vivre de mon imaginaire, de me projeter dans des aventures passionnantes où je peux mettre un peu de moi. C’est si stimulant !

Comment je crée ?

Pour créer une illustration, il faut qu’elle soit esthétique mais aussi qu’elle soit « claire ». Pour être claire, il faut comprendre la volonté de l’auteur, le style littéraire, le contexte et y ajouter les codes visuels qui lui sont propre. C’est comme faire un jeu de piste, on connaît la direction mais si on ne choisit pas les bons panneaux, l’aventurier pourrait se tromper de chemin.

Par exemple, je dois faire l’illustration d’une vampire moderne, je vais regarder des films traitant du sujet « vampire » dans son ensemble, je prends un papier et un crayon pour lister les ambiances de couleurs, le choix des textures ou de lieux. Après je fais quelques esquisses en suivant le script de l’éditrice et quand je reviens sur mon ordinateur, je fais un découpage collage, grâce au photomontage, de la vampire et de l’environnement puis je repeins le tout en regardant un tableau d’époque victorienne et en écoutant les musiques du films pour que mes doigts travaillent au rythme de l’émotion que j’ai ressentie.
En mélangeant ces éléments, je crée une œuvre unique qui colle parfaitement aux codes, et j’apprécie particulièrement rajouter quelques détails perturbants le rythme de l’image. Ce sont ces détails qui pourront vous interpeller et vous dire « tiens… de quoi parle ce livre ? ».


Ce que j’aime dessiner ?

C’est une très bonne question, car quand vous regardez mon travail dans son ensemble, vous voyez que le concept art de personnages n’est pas ma spécialité. Je vais avoir beaucoup plus de facilités dans le réalisme et l’illustration d’ambiance avec personne et fond.

Je suis plus à l’aise en m’inspirant des films que j’ai aimé regarder et j’ai aussi des inspirations artistiques qui ne sont pas à la « mode » et qui me suivent depuis longtemps. Je suis née à Lille dans les Flandres françaises, j’ai donc été entouré sans le vouloir par l’art flamand. C’est un mouvement passionnant à analyser dans des travaux lumière et qui est beaucoup utilisé dans la photographie. Quand vous voyez une toile d’une pièce remplie de poussière dont la seule source lumineuse vient d’une fenêtre faite avec du verre de bouteille colorée, cela crée une ambiance inoubliable et beaucoup plus forte qu’une pièce stérile.

Je suis également globe-trotteuse, cela me permet de créer une bonne banque d’image dans de nombreux pays, ce qui est très important pour se souvenir de détails comme la végétation ou la quantité d’humidité dans l’air. C’est un tel plaisir de se souvenir de ce qu’on peut ressentir devant un paysage à perte de vue, ces moments où le temps s’arrête et où l’imagination s’évade vers un monde qui dynamise cette nature mouvante au gré des éléments!

Ces voyages m’ont permis de me passionner pour l’Histoire et surtout d’analyser les modes de vie par régions et époques. Je vais donc prendre beaucoup de plaisir à peindre des drapés ou de la texture de vêtements.
Avec cette belle base de comparaison de notre monde, mon travail me permet de créer un univers qui est hors de notre réalité ou une scène avec un rythme de marche assez lent, de la brume avec une tension comme dans un thriller et bien entendu le meilleur espace de jeu pour moi est la dystopie, la science-fiction ou le fantastique. J’ai une préférence pour le fantastique parce que j’aime ce style littéraire et que je suis bon public!

Instagram: ameliegamblinphotographe

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