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Lire ou ne pas lire, telle est la question

Dans mon précédent billet, j’ai abordé le fait que nous lisons « tout le temps ». Or, il semble que ce ne soit pas l’avis d’une partie conséquente de la population, de personnes qui trouvent que les autres ne lisent pas assez, voir de personnes qui estiment qu’elles ne lisent pas suffisamment elles-mêmes. Pourtant, la multiplication des outils et plateformes de communication devraient suffire à confirmer le fait que nous communiquons davantage, et lisons donc davantage.

Si tel est bien le cas, lire n’est pas le problème. L’enjeu est plutôt de lire du contenu de qualité, qui va en profondeur et demande donc un certain temps ainsi que de la concentration.

Nous sommes submergé.es de messages promotionnels dans les lieux publics et sur notre cellulaire, ou bien d’articles sur les chats et les bienfaits ou méfaits du télétravail. En revanche, lorsque je tombe sur un article long et détaillé, je lis les premiers paragraphes avec intérêt, avant de « scroller » de plus en plus vite vers le bas. Pas vous?

Oui, nous lisons tout le temps. Mais lisons-nous les bonnes affaires? Lisons-nous de la bonne manière?

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