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La vie et la mort des petites maisons d’édition

Ces dernières semaines, j’ai été contactée par deux maisons d’édition qui fermaient et me proposaient de reprendre une partie de leur catalogue pour ne pas abandonner leurs auteurs. Ces maisons d’éditions étaient plus jeunes que Lux&Nox; croyez-le ou non mais 4 ans de vie, pour une maison d’édition, c’est déjà long. Même chez Lux&Nox, nous ne nous payons pas et ignorons si nous serons encore actifs dans deux ans.

À mon avis, une jeune maison d’édition québécoise non subventionnée n’a aucune chance de gagner sa vie en vendant uniquement en librairie; les maisons d’édition québécoises qui vendent exclusivement en librairie sont des maisons d’édition existant depuis des dizaines d’années qui ne vivent que sur les subventions; or, cette enveloppe monétaire n’a pas grossi depuis des années, ce qui la rend de moins en moins épaisse à cause de l’inflation.

Si une jeune maison d’édition décide de sortir des sentiers battus et de repenser son modèle de distribution,  elle se met les libraires à dos. Si elle parvient à obtenir une part du gâteau en obtenant des subventions, ses pairs en seront fâchés puisque qu’ils risquent d’obtenir moins de fonds, étant donné que l’enveloppe est la même depuis des années.

La finalité? Mourir et proposer son catalogue à d’autres maisons, ou se renouveler constamment pour espérer vivre un peu plus longtemps. Une maison d’édition qui meurt, c’est un morceau de passion et de culture qui disparaît.

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